En octobre en prochain, la Sécurité sociale fêtera ses 75 ans ! La Sécu est en effet mise en place, au sortir de la guerre, par des ordonnances en date du 4 et 19 octobre 1945.  Cette avancée sociale majeure est directement issue du programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Elle est impulsée par Ambroise Croizat, syndicaliste (CGT) et ministre du Travail de 1945 à 1947.

La Sécurité sociale incarne le mieux notre système de Protection sociale. Celle-ci se définit, selon le texte fondateur de 1945, comme « la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances, il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. »

Une protection contre les aléas de la vie

De la naissance à la mort, les individus connaissent en effet différents aléas (maladie, perte d’emploi, accident du travail, invalidité, recherche de logement, retraite, etc…). Ces derniers engendrent des pertes de revenus. Ou bien encore nécessitent des compléments de ressources pour y faire face. Face à ces « risques sociaux » des aides ou solutions existent. La Protection sociale est constituée de l’ensemble de ces « dispositifs ». Mais d’autres besoins émergent.

A quand une branche « autonomie »  ?

Face à l’allongement de la durée de la vie, la Fédération des Mutuelles de France (FMF) et la Mutualité Française proposent depuis de nombreuses années de créer une nouvelle branche de la Sécurité sociale. Elle couvrirait les risques liés à la perte d’autonomie et au handicap. Et s’ajouterait aux quatre existantes : maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille. La prise en charge du Grand âge est en effet un problème crucial, exacerbé notamment par la  pandémie du Covid-19.

Le financement de la Protection sociale est bien sûr un point de première importance. D’autant que tout le monde n’y participe pas de la même façon et à la même « hauteur ». La vidéo ci-dessous, réalisée par notre partenaire Viva Magazine, se veut très pédagogique. Visionnez-là !