Le moustique tigre est aujourd’hui présent de façon permanente dans 58 départements français. C’est le cas en région Pays de la Loire. Aedes Albopictus – son nom savant – a en effet « posé ses valises » en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée. Il faut bien sûr s’en méfier car il est un vecteur de maladies virales. L’essentiel est de bien s’en protéger !

En Europe depuis les années 2000

Le moustique tigre est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Arrivé en Europe, par avion ou par bateau, dans les années 2000, il est aujourd’hui bien installé dans 58 département français dont la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée. Il fait peur car il est un vecteur potentiel de maladies virales tels la Dengue, le Chikungunya ou le virus Zika. Autant de raisons d’en savoir plus sur ce drôle de moustique. Et d’adopter les bon gestes afin d’éviter les piqûres.

Le moustique tigre est installé dans plus de la moitié des départements français.

Le moustique tigre, un drôle de « zèbre »  !

Silencieux, piquant plutôt le jour (le matin et le soir), il se distingue des moustiques autochtones par les lignes blanches striant son corps et ses pattes noires. Et ses ailes sont franchement noires. Plus agressif que les autres moustiques, il n’est cependant pas très vif et facile à écraser en vol. Il fait peur car il est vecteur potentiel de maladies virales (voir plus haut). S’il faut s’en méfier, il ne faut toutefois  pas exagérer sa dangerosité. D’abord parce qu’il ne porte pas systématiquement les dites maladies virales. Et puis, pour contaminer une personne, cela suppose qu’il ait préalablement piqué un invidu porteur de la maladie. En France métropolitaine, les personnes souffrant de ces maladies virales sont assez rares. Et les symptômes (fièvre, douleurs articulaires, fatigues) disparaissent généralement au bout de quelques jours.

Vous avez dit piqûre ?

La piqûre du moustique tigre ne se différencie pas de celle des autres moustiques. Cela commence par un petit bouton rouge qui gonfle, démange et se transforme souvent en une cloque plutôt plate de 5 mm à 2 cm de diamètre. Le bouton peut virer au rouge en cas de mauvaise réaction de la peau. Dans tous les cas, il est nécessaire de désinfecter la piqûre avec un antiseptique.

Quels gestes préventifs ?

Il n’y a pas mieux que les eaux stagnantes pour favoriser la prolifération des moustiques. Quelques jours suffisent pour que les oeufs pondus dans ces eaux  évoluent en larves et moustiques adultes. La prévention collective consiste à supprimer les gîtes larvaires à l’intérieur et autour des habitats (les zones d’eau stagnante comme les dessous de pots, les gouttières, etc.) 

Afin d’éviter les piqûres, il existe également des moyens de protection individuels, comme porter des vêtements de couleur clair, longs et amples, utiliser des répulsifs cutanés à base d’huiles essentielles, de citronnelle ou bien encore de produits chimiques (les plus efficaces sont à base de DEET à des concentrations de 25/30%), installer des moustiquaires imprégnées ou non d’insecticide.

Aucune mesure n’est efficace à 100% ; c’est la somme de mesures individuelles et collectives qui permet diminuer la transmission.